19 juin 2008

Never give up et sa religion face à Freud

Un bon musulman a toujours la capacité de démontrer et de prouver tout ce qui lui passe par la tête. Pourquoi ?
Il imagine que son assistance ou ses auditeurs ou ses lecteurs sont exactement comme ses partisans qui le croient parce qu’ils sont seses partisans.
Et c’est ce qu’a fait Never give up en soumettant Achour sur le divan de Freud. Ce même Never give up et ses partisans musulmans ont une haine farouche contre Freud. Ils le qualifient tantôt d’athée tantôt de sale juif.
Mais quand Freud peut servir, et même en trichant d’une manière maladroite, la cause des islamistes, il est le bienvenu.
Dans ce post on fait recours à Freud qui d’après ses écrits à propos de la religion peut être traité comme Achour de : grossier, fanatique,…
Lisons quelques passages de Freud concernant la religion, des passages que Never Give Up méconnait ou les passe sous silence et ce pour la bonne cause de l’Islam.
J’écris cela, et pourtant je sais que you will never give up your ignorance.

« les doctrines religieuses sont toutes des illusions, on ne peut les prouver, et personne ne peut être contraint à les tenir pour vraies, à y croire. Quelques-unes d'entre elles sont si invraisemblables, tellement en contradiction avec ce que nous avons appris, avec tant de peine, sur la réalité de l'univers, que l'on peut les comparer -en tenant compte comme il convient des différences psychologiques - aux idées délirantes. » (Avenir d’une illusion p.33)

« La religion porte préjudice à ce jeu d'adaptation et de sélection en imposant uni­for­mément à tous ses propres voies pour parvenir au bonheur et à l'immunité contre la souffrance. Sa technique consiste à rabaisser la valeur de la vie et à déformer de façon délirante l'image du monde réel, démarches qui ont pour postulat l'intimidation de l'intelligence…”(malaise dans la culture,21)


« L'effet des consolations que la religion apporte à l'homme peut être mis en parallèle avec celui des narcotiques » (Avenir d’une illusion 49)

"Pensez au contraste attristant qui existe entre l'intelligence rayonnante d'un enfant bien portant et la faiblesse mentale d'un adulte moyen. Est-il tout à fait impossible que ce soit justement l'éducation religieuse qui soit en grande partie cause de cette sorte d'étiolement ?
Je crois qu'il faudrait longtemps avant qu'un enfant à qui l'on n'en aurait rien dit commençât à s'inquiéter de Dieu et des choses de l'au-delà. Peut-être les idées qu'il s'en ferait suivraient-elles les mêmes voies que chez ses ancêtres, mais on n'attend pas que s'accomplisse cette évolution, on lui impose les doctrines religieuses à un âge où il ne peut leur porter d'intérêt et où il n'est pas capable d'en saisir la portée. Les deux points principaux des programmes pédagogiques actuels ne sont-ils pas de retarder le dévelop­pement sexuel de l'enfant et de le soumettre de bonne heure à l'influence de la religion ? Quand alors l'enfant s'éveille à la pensée, les doctrines religieuses sont déjà devenues pour lui inattaquables.(mefait penserà never) Croyez-vous cependant qu'il soit favorable au renforcement de la fonction intellectuelle qu'un domaine d'une telle importance soit interdit à la pensée de par la menace des peines de l'enfer ? Nous n'avons pas à nous étonner outre mesure de la faiblesse intellectuelle de quiconque une fois parvenu à accepter sans critique toutes les absurdités que toutes les doctrines religieuses comportent et à fermer les yeux devant les contradictions qu'elles impliquent. Cependant nous n'avons pas d'autre moyen de maîtriser nos instincts que notre intelligence. Et comment peut-on s'attendre à ce que des personnes, qui sont sous l'influence de certaines prohibitions de penser, atteignent cet idéal qui devrait être réalisé en psychologie, la primauté de l'intelligence ? » (Avenir d’une illusion,48).


« Si d'une part la religion comporte des entraves d'ordre compulsionnel, telles que seule la névrose obsessionnelle de l'individu en présente, d'autre part elle implique un système d'illusions créées par le désir, avec négation de la réalité, système tel qu'on le retrouve, à l'état isolé, seulement dans la psychose hallucinatoire, qui est un état de confusion mentale bienheureux. Ce ne sont certes là que des comparaisons, comparaisons grâce auxquelles nous nous efforçons de comprendre le phénomène social » (Avenir d’une illusion, p.44)


"Quant aux besoins religieux, leur rattachement à l'état infantile de dépendance absolue, ainsi qu'à la nostalgie du père que suscite cet état, me semble irréfutable, d'autant plus que ledit sentiment n'est pas simplement dû à une survivance de ces besoins infantiles, mais qu'il est entretenu de façon durable par l'angoisse ressentie par l'homme devant la prépondérance puissante du sort. je ne saurais trouver un autre besoin d'origine infantile aussi fort que celui de protection par le père. » (Malaise dans laculture11)

2 commentaires:

Mani l'Africain a dit…

j'ai déjà écrit sur le sujet en m'inspirant de mes lectures de "malaise dans la civilisation" et de "l'avenir d'une illusion"

http://manichaeus.blogspot.com/2006/07/la-religion-selon-freud.html

et si on rendait ces 2 bouquins obligatoires au bac ???

عاشور الناجي a dit…

et moi aussi

:)

http://exmouslem.blogspot.com/2008/06/blog-post_7140.html